Au cours des années 1850, le futur quartier Louise se développe. En 1859, l’idée de doter Bruxelles d’un parc digne d’une capitale s’impose. Il faut pour cela transformer une centaine d’hectares boisés (de hêtres et de chênes) formant une avancée de la forêt de Soignes vers la ville et créer une grande avenue (l’avenue Louise) pour y accéder aisément. Ce sera le Bois de la Cambre, bois de plaisance de 124 ha, aménagé en 1861 par l'architecte paysagiste allemand Edouard Keilig, pour la promenade du dimanche : allées plantées de fleurs, bassins où faire de la barque, étangs de pêche, petits ponts, vallées, sentiers, herbe verte en font un site de promenade et de pique-nique idéal.